Le dirigeable «Hindenburg» survolant le Reichssportfeld, le jour de l’ouverture des Jeux Olympiques. Allemagne, 1er août 1936. Coll. Mémorial de la Shoah/CDJC.
7h (d'éducation physique par semaine). France, 1940-1944. Affiche éditée par le Commissariat à l’éducation générale et aux Sports. Illustrateur : A. Piersat, [85,1 x 125,4 cm]. Coll. Mémorial de la Shoah/ CDJC.
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Cycle de projections, rencontres et colloques
novembre et décembre 2011
mardi 8 novembre 2011, 19h
Rencontre : Les associations sportives juives avant-guerre en Europe et en Méditerranée
Au début du xxe siècle, dans les rangs sionistes, bundistes et communistes, de nombreux clubs sportifs sont créés, deux d’entre eux marquent l’histoire du sport : le Morgnshtern et l’Hakoah.
En présence d’Ariel Danan, archiviste de l’Alliance israélite universelle, Jørn Hansen, professeur à la University of Southern (Danemark), Dave Dee, maître de conférences à l’université De Monfort (Leicester, Royaume-Uni) et Marcus G. Patka, conservateur du Musée Juif de Vienne.
Animée par Henri Minczeles, historien.
Suivie de la projection du film
Watermarks de Yaron Zilberman
(Israël, France, états-Unis, documentaire, 2006, 77 min, Sophie Dulac distribution, vostf, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah)
L’Hakoah de Vienne (« la force » en hébreu) est fondée en réaction à l’interdiction faite aux athlètes juifs d’intégrer les clubs autrichiens.
jeudi 10 novembre 2011, 19h
Rencontre : Le stade – cristallisation des pratiques et des idéologies totalitaires
À travers le prisme de l’histoire, du cinéma et de la littérature, cette rencontre entre dans le stade, lieu phare des manifestations sportives. En 1936, dans l’univers olympique, les images de propagande de Leni Riefenstahl sont empreintes de références à l’antiquité. Au sein des régimes totalitaires, le sport devient alors un outil privilégié pour porter une idéologie, uniformiser les pensées et les comportements.
Suivie de la projection d’extraits du film
Les Dieux du stade de Leni Riefenstahl
(Allemagne, documentaire, 3 h 30, 1936, CIO / Bundesarchiv / OTAB)
En présence d’Anny Dayan Rosenman, maître de conférences en littérature à l’université Paris VII Denis – Diderot, Johann Chapoutot, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Grenoble II, Paul Dietschy, maître de conférences à l’université de Franche-Comté.
Animée par Patrick Mignon, chargé de conférences à l’EHESS, chercheur à l’INSEP.
colloque des 13 et 14 novembre 2011
Consultez la page dédiée au colloque >>
dimanche 27 novembre 2011, 14h30
Rencontre : Le Sport sous Vichy
En 1940, le régime de Vichy a pour projet de « redresser » moralement et physiquement la jeunesse française.
Un organisme nouveau, le Commissariat général à l’éducation générale et aux Sports est chargé de mener à bien cette entreprise. Il introduit l’autoritarisme vichyste dans un espace social théoriquement neutre.
En présence de Patrick Clastres, Commissaire scientifique de l’exposition et chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po, Nicolas Ksiss, documentaliste à la Fédération sportive et gymnique du Travail (FSGT), Philippe Tétart, maître de conférences en histoire à l’université du Maine, Le Mans et Jean-Pierre Bertin Maghit, professeur d’études cinématographiques à Paris III Sorbonne-Nouvelle.
Animée par Henry Rousso, directeur de recherche à l’IHTP - CNRS.
16h30
Georges Loinger : éduquer et sauver par le sport
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Georges Loinger est nommé moniteur-chef itinérant de l’Oeuvre de secours aux enfants (OSE) et met en place des programmes sportifs et des compétitions comme vecteur d’épanouissement personnel et collectif. Fin 1942, il est chargé d’établir une filière de passage d’enfants en Suisse. À la fin de la guerre, Georges Loinger crée le service de l’éducation physique et l’association Sport et Joie.
En présence de Georges Loinger, témoin, animée par Katy Hazan, historienne, responsable du service Archives et Histoire de l’OSE
Entrée libre sur réservation >>
mardi 29 novembre 2011, 19h
Projection : Albert Richter, le champion qui a dit non de Michel Viotte
(D’après une idée originale de Jean-François Joyet, France, documentaire, 2005, 52 min, Gédéon Programmes / Arte France)
Albert Richter est l’un des plus grands coureurs cyclistes allemands de l’entre–deux–guerres. Alors que la machine nazie prend du pouvoir en Allemagne, Richter reste fidèle à son entraîneur juif Ernst Berliner. Il prend tous les risques pour lui venir en aide. Seul cycliste à s’opposer publiquement à l’autorité des nazis, Richter est retrouvé mort le 3 janvier 1940 dans des circonstances jamais élucidées.
En présence de Michel Viotte, réalisateur et Guillaume Robin, maître
de conférences en études germaniques, université Paris–Descartes.
jeudi 1er décembre 2011, 19h
Projection : Alfred Nakache, le nageur d’Auschwitz de Christian Meunier
(France, documentaire, 52 min, 2001, Zagarianka production / Doriane films)
Alfred Nakache enchaîne les exploits sportifs en France dans les années 1930. Le 6 juillet 1941, il bat le record du monde en 200 mètres papillon à Marseille. Victime de la législation et des persécutions antisémites, le champion de natation est arrêté en 1943 puis déporté à Auschwitz. De retour des camps, Alfred Nakache reprend la natation et participe aux Jeux olympiques de 1948.
En présence de Robert Nakache, frère d’Alfred Nakache, Philippe Cosson, producteur, Christian Meunier, réalisateur et Denis Baud, auteur de la biographie d’Alfred Nakache.
Animée par Hubert Strouk, commissaire général de l’exposition, Mémorial de la Shoah.
dimanche 4 décembre 2011, 14h
Rencontre : Noah Klieger : « la boxe ou la vie »
Noah Klieger est né en 1926 à Strasbourg. Arrêté sur dénonciation, il est déporté à Auschwitz le 15 janvier 1943. Il se fait alors passer pour un boxeur et intègre l’équipe de boxe du camp. Après la libération, il fait partie des membres de l’équipage de l’Exodus, émigre en Israël et devient journaliste.
Intervenants à confirmer.
Entrée libre sur réservation >>
16h
Projection : Le boxeur et la Mort de Peter Solan
(Tchécoslovaquie, 120 min, 1963, n&b, Malavida Films, vostf)
Le commandant du camp de concentration Kraft s’aperçoit par hasard que le détenu Kominek est un ancien boxeur professionnel. Du jour au lendemain, il devient alors son partenaire d’entraînement et obtient, malgré lui, une position privilégiée au sein du camp.
En présence de David Cenek, historien du cinéma, enseignant à l’Université Charles de Prague et André Rauch, chercheur à ISOR (Paris I).
Animée par Hélène Zylberait, programmatrice de cinéma.
jeudi 8 décembre 2011, 19h
Projection : L’Enclos d’Armand Gatti
(France, Yougoslavie, 102 min, 1961, Clavis Films)
Dans un camp archétypal nommé Tatausen, un lieutenant et un commandant SS, enferment à la suite d’un pari, un Juif et un déporté politique dans un enclos pour un combat à mort, en promettant la vie au vainqueur. L’Enclos, réalisé en 1961, est le premier film d’Armand Gatti, ancien déporté au camp de Lindemann.
En présence du réalisateur et de David Faroult, réalisateur et enseignant à l’université Paris Est. Suite >>
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