Gretel Bergmann (1914 - ), athlétisme.
Berlin, Allemagne, juillet 1936.
© Bildarchiv Pisarek/akg-images.
Portrait dédicacé du boxeur Young Perez. Coll. Musée national du Sport, Paris.
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Cycle de projections, rencontres et colloques
janvier et février 2012
mercredi 4 janvier 2012, 19 h 30
Projection : Berlin 36 de Kaspar Heidelbach
(Allemagne, fiction, 2009, Gemini/Cologne, NDR/Hambourg, Degeto/Berlin, vostf)
1936. Les États-Unis menacent de boycotter les Jeux Olympiques sur le point de se tenir à Berlin, si aucun athlète de confession juive ne figure dans l’équipe allemande. À contrecoeur, les nazis décident de faire concourir la championne nationale de saut en hauteur Gretel Bergmann, juive allemande exilée en Angleterre. Elle sera finalement écartée de l’équipe allemande.
En présence de Laura Fontana, correspondante pour l’Italie, Mémorial de la Shoah et Joachim Umlauf, directeur du Goethe Institut de Paris. En partenariat avec Le Goethe Institut.
jeudi 26 janvier 2012, 19h
Rencontre : Hommage à Young Perez
Victor «Young» Perez entre dans la légende le 26 octobre 1931 à Paris, en battant par K.O. au deuxième round l’Américain Frankie Genaro. À vingt ans, il offre à la France un titre de champion du monde poids
mouches. Il est déporté à Auschwitz, le 7 octobre 1943. Il est assassiné au cours des marches de la mort.
En présence de Jacques Altmann et Charles Palant, témoins, Serge Klarsfeld, avocat et Jacques Toros, membre de l’association des Fils et Filles de déportés juifs de France.
Animée par Michel Mimram, directeur marketing du Paris Saint-Germain.
Suivie de la projection en avant-première d’extraits du film : Young et moi
Tomer Sisley sur les traces du boxeur d’Auschwitz de Sophie Nahum et Laurent Preece
(France, documentaire, 2011, Hello Prod)
Tomer Sisley découvre le destin de Young Perez, se passionne pour cette histoire et décide d’en faire
un film. Le documentaire suit sa quête sur les traces des derniers témoins de cette vie oubliée. Champion de boxe, Young Perez fut adulé dans les années 1930. Il est déporté à Auschwitz où le directeur du camp, passionné de boxe, pour se divertir, organise des combats. « Young » fait partie de ces hommes qui boxaient pour sauver leur peau.
En présence de Sophie Nahum, réalisatrice et Tomer Sisley,
réalisateur et acteur.
jeudi 2 février 2012, 19 h
Rencontre : Le football professionnel en Europe entre propagande, exclusion et intégration, des années 1920 à 1945
La Seconde Guerre mondiale prolongea la politisation du football. La Fédération internationale de football devint la proie des ambitions sportives de l’Allemagne nazie alors que les footballeurs et dirigeants juifs étaient emportés dans la Shoah.
En présence de Paul Dietschy, maître de conférences à l’université de Franche-Comté, Tal Brutmann, historien, Ulrich Pfeil, université de Metz et Simon Kuper, journaliste et écrivain.
Animée par Claude Boli, responsable des départements de la recherche, des publications, des activités scientifiques et des collections du Musée National du Sport.
dimanche 12 février 2012, 14h30
Projection : Barcelone 1936, Les olympiades oubliées de Ariel Camacho et Laurent Guyot
(France – Espagne, documentaire, 52 minutes, 1992, Coyotte production, M6, Première génération)
Après trois années de campagne de boycott pour dénoncer l’instrumentalisation des Jeux Olympiques
par les nazis, des contre Jeux Olympiques sont prévus à partir du 20 juillet 1936 : les Olympiades populaires de Barcelone. Mais brusquement, dans la nuit du 19 au 20 juillet, éclate l’insurrection franquiste contre la République. La guerre d’Espagne vient de commencer.
En présence d’Ariel Camacho, réalisateur.
16h
Rencontre : Les Jeux Olympiques à l’épreuve du nazisme
Pourquoi le CIO n’a-t-il pas retiré l’organisation des Jeux Olympiques à la ville de Berlin après l’arrivée d’Hitler au pouvoir ? Comment expliquer, en outre, sa décision de juillet 1936 de confier les jeux d’été 1940 à Tokyo ? Faut-il en déduire que le CIO s’aligne sur la diplomatie des régimes bruns ? Ce serait oublier qu’en juillet 1938, il transfère les jeux d’été 1940 à Helsinki et non à Rome,
et qu’il confie en juin 1939 les jeux d’été 1944 à Londres.
En présence de Patrick Clastres, chercheur rattaché au Centre d’histoire de Sciences Po, Monique Berlioux, ancienne nageuse et ancienne directrice du CIO, et Emmanuel Debono, doctorant à l’Institut d’études politiques de Paris.
Animée par Benoît Heimermann, journaliste
18h30
Projection : Olimpiada 40 d’Andrzej Kotkowski
(Pologne, fiction, couleurs, 99 min, 1980, Zespol Filmowy, Studio Filmowe « Perspektywa »)
En 1940, année des Jeux Olympiques, l’enthousiasme et la ferveur pour la compétition sportive doivent
passer au second plan : depuis septembre 1939, l’Europe s’enfonce dans la Seconde Guerre mondiale.
Venus des multiples fronts européens, les soldats vaincus convergent vers les camps de prisonniers
allemands. Parmi les détenus du stalag de Freudental XX, malgré les travaux forcés et les mauvais traitements, germe alors l’idée d’organiser clandestinement les Jeux Olympiques annulés par la guerre.
En présence de Małgorzata Łatkiewicz-Pawlak, directrice adjointe de l’Institut polonais de Paris, et Jean-Yves Potel, correspondant du Mémorial de la Shoah pour la Pologne.
En partenariat avec l'Institut Polonais de Paris.
jeudi 22 mars 2012, 19h
Projection : Sunshine de István Szabó
(Hongrie, Autriche, Allemagne, Canada, fiction, 2h59, 1999, vostf)
Emmanuel Sonnenschein a bâti la fortune de sa famille. Son fils Adam est médaillé d’or pour l’escrime aux Jeux Olympiques de 1936. Mais la famille fait face à la montée du nazisme et aux persécutions antisémites.
En présence de Pierre Assoulem, journaliste et écrivain.
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